Performant dans son travail c’est évident, comment tolérer qu’une personne ne soit pas à la hauteur des ambitions de la structure dans laquelle elle travaille et en phase avec ses objectifs quantitatifs. Performant à la maison aussi, pour assurer les contingences du quotidien, proposer son meilleur profil dans l’éducation de ses enfants, dans ses relations amicales et sociales. Performant en amour bien entendu, être à la hauteur d’une société qui se nourrit de codes et de figures starifiées qui semble placer fort haute une barre d’exigences minimum. Performant dans son rapport aux réseaux sociaux, poster des photos/vidéos de soi dans les plus beaux spots de vacances, tout en décontraction, profitant de la vie avec délectation.
La performance en entreprise a quant elle été séquencée, modélisée. Bien plus que des expérimentations, des modèles d’organisation du travail ont été au fil du temps précisés. Dans son article Medhi COHU traite de cet aspect s’appuyant sur le taylorisme et ses limites, en passant par des modèles aujourd’hui encore en fort développement, au travers du « lean management ».

Le « lean Management » qui clarifie et supprime l’ensemble des tâches et étapes considérées comme superflues dans la production de la valeur. N’en doutons pas, les travaux scientifiques ont favorisé un lent déplacement et contribué à voir autrement l’organisation du travail. Des illustrations qui mettent en lumière le pourquoi et le comment nous sommes passés d’une attention uniquement portée sur la productivité des employés, à celle qui nous semble plus vertueuse d’une stratégie au service du bien-être des employés.

Amandine De SEPTENVILLE aborde une notion clé celle du sentiment d’efficacité personnelle : croire ou ne pas croire en ses capacités, sommes-nous dotés des mêmes chances, comment individuellement percevons et évaluons-nous notre capacité à performer ?